Les pluies d’étoiles filantes : ce sont parfois les plus beaux spectacles de l'année !
Le point du ciel d’où les d’étoiles filantes de la pluie semblent provenir s’appelle le radiant. L’essaim le plus célèbre est celui des Perséides, qui produit à son maximum jusqu’à 80 étoiles filantes par heure. Le nom de cet essaim vient du fait que le radiant se trouve dans la constellation de Persée. Ainsi, on donne habituellement aux pluies d’étoiles filantes le nom de la constellation ou des étoiles brillantes (comme Eta Aquarii) qui sont visibles près de leurs radiants.
Quelques autres essaims météoritiques produisent autant de météores ou davantage que les Perséides, mais rares sont ceux qui prennent le temps de les observer. Les pluies d’étoiles filantes des Perséides se produisent au cours de douces nuits d’août, alors que les autres principales pluies d’étoiles filantes, les Géminides et les Quadrantides traversa respectivement le ciel durant les mois froids de décembre et de janvier, alors que le temps est le plus mauvais et que les ambitions des observateurs sont modestes.
Les Géminides constituent peut-être le seul essaim de météorites associé à l’orbite d’un astéroïde plutôt qu’à celui d’une comète. Toutefois, l’« astéroïde » est probablement une comète morte, qui n’éjecte plus de gaz ni de poussières pour former une tête et une queue.
Les Léonides produisent une pluie d’étoiles filantes aux alentours du 17 novembre chaque année, habituellement sans grand effet. Mais tous les 33 ans, on peut observer bien plus de météores que d’habitude, parfois plusieurs mois de novembre de suite. De gigantesques quantités de Léonides ont été observées en novembre 1966, 1999 et 2000, et de grands nombres sont encore prévus pour 2001 (malheureusement les maxima ne seront pas observables en Europe).
Pour suivre les météores, vous avez besoin d’une montre, d’un bloc-notes, d’un stylo ou d’un crayon de papier pour noter vos observations, et d’une lampe de poche à l’éclairage atténué pour voir ce que vous écrivez. La meilleure manière d’observer les météores et de les compter îjp^ consiste à vous allonger dans une chaise longue. (Vous pouvez ) aussi vous allonger sur une couverture avec un oreiller, mais il —y est plus probable que vous vous endormiez dans cette position et que vous manquiez la meilleure partie du spectacle.) Inclinez la tête de façon à regarder légèrement plus haut que la moitié de la distance entre l’horizon et le zénith . C’est l’orientation optimale pour compter les météores.