Des modèles pour le noyau
En 1950, l’astronome américain Fred L.Whipple proposa la célèbre théorie selon laquelle une comète est une espèce de «boule de neige sale», c’est-à-dire un agrégat très peu compact de glace d’eau, d’ammoniac, de méthane et d’anhydride carbonique, auquel sont mêlées des poussières primitives remontant à l’époque de la formation du système solaire. Confirmé par d’importants résultats expérimentaux, le modèle a également bien résisté aux analyses rapprochées effectuées par la sonde Giotto sur la comète de Halley.
Plus récemment, en 1986, Paul Weissman, du Jet Propulsion Laboratory, a décrit les noyaux cométaires comme un « tas de détritus primordiaux». Selon l’astronome, le noyau serait composé non pas d’un corps unique, mais d’un amas de fragments plus petits, qui sont péniblement tenus ensemble par leur gravité réciproque. Ce modèle a été inspiré par des phénomènes cométaires dont il fournit une bonne explication : les outbursts (augmentations paroxystiques de l’activité du noyau) et les ruptures des noyaux, comme celle qui se produisit à l’intérieur de la comète Shoemaker-Levy 9, tombée sur Jupiter en juillet 1994.
Vidéo : Des modèles pour le noyau
Vidéo démonstrative pour tout savoir sur : Des modèles pour le noyau
https://www.youtube.com/embed/eoI12dA9rlk