Sur les traces d'Apollo 15
Archimède
Le grand cratère Archimède (l), Aristillus et Autolycus forment un trio remarquable. Fort différent de ses compagnons, Archimède arbore des versants étroits et pentus culminant à 2 000 m. À l’intérieur, des gradins entourent un remarquable fond plat de lave sombre, d’un diamètre de 95 km avec quelques minuscules craterlets à l’ouest
Les Apennins
Au sud-est d’Archimède s’étend la plus grande et la plus belle des chaînes de montagnes de la face visible : les Apennins (2). Longue de 950 km et large en moyenne de 100 km, elle présente une collection impressionnante de sommets élevés. Le point culminant se situe au mont Huygens, haut de 5 500 m (3). Puis viennent le mont Hadley (4,
4 800 m), le mont Bradley (5, 4 200 m), et le mont Ampère (6, 3 000 m).
Entre Archimède et les Apennins s’étend le marais de la Putréfaction (7). C’est une région carrée de 180 km de côté, assez plate, qui porte la trace des éjecta d’Archimède.
Des rainures à observer
Ce « rivage » de la mer des Pluies comporte plusieurs rainures assez difficiles à observer. Au nord, essayez de repérer les trois rainures parallèles de Fresnel (8), longues de 90 km et larges de 4 km. La rainure la plus facile à observer est celle de Bradley (9). Longue de 130 km, elle est large de 4 km en moyenne. Cette rainure est sans doute due à un affaissement de la mer des
sans doute d’un ancien tunnel de circulation de lave dont la voûte se serait effondrée. La mission Apollo 15 a montré que les parties internes de la rainure sont inclinées à 45° et présentent de curieuses strates à l’origine mystérieuse.