Planètes solides
Parmi les huit planètes du système solaire, les quatre plus proches du Soleil sont dites « telluriques ». Ce sont de petites planètes solides, comme la Terre. Dans l’ordre, on trouve : Mercure (rayon : 2439 kilomètres; 0,099 masse terrestre), Vénus (rayon : 6052 kilomètres; 0,82 masse terrestre), la Terre (rayon : 6378 kilomètres, 1 masse terrestre) et Mars (rayon : 3697 kilomètres ; 0,11 masse terrestre).
Mercure et Vénus n’ont pas de satellites. La Terre, nous le savons, forme un couple particulier avec son important compagnon, la Lune. Quant à Mars, elle possède deux gros rochers en orbite, les satellites Phobos (dimension globale : 22 kilomètres) et Deimos (dimension globale : 12 kilomètres).
Mercure, à peine plus grosse que la Lune, n’a pas d’atmosphère, contrairement à Vénus et Mars, dont les gaz atmosphériques seraient totalement irrespirables pour nous. La Terre est exceptionnelle dans ce contexte, la seule à posséder de grandes étendues d’eau liquide, de l’oxygène dans son atmosphère, une activité intense et, bien sûr, la vie.
La possibilité d’une vie sur la planète Mars, sinon maintenant, au moins par le passé, revient souvent dans les discussions. Les nombreuses expériences martiennes ont permis de découvrir un paysage désertique, qui ressemble beaucoup à certains déserts terrestres. L’eau n’est pas absente du sous- sol, et elle a peut-être coulé en abondance à la surface dans le passé. Mais de vie, pas de trace. Peut-être, il y a plus de 3 milliards d’années, la vie est-elle apparue sur Mars et a-t-elle migré sur la Terre en abandonnant une planète devenue trop hostile ? C’est l’une des théories possibles, mais peu probable. Quoi qu’il en soit, je suis toujours très surprise de voir ces magnifiques paysages planétaires, sur Mars ou Vénus, à l’allure presque familière, mais complètement morts, alors que sur Terre la vie prolifère partout, dans les conditions les plus étonnantes. Des animaux vivent à plusieurs kilomètres de profondeur sous les océans, des bactéries se sont adaptées au sel de la mer Morte pour s’y développer, des cellules vivantes résistent à des températures plus élevées que ioo°C, point d’ébullition de l’eau dans les « conditions normales ».
L’un des plus impressionnants spectacles au monde est la régénérescence de la vie dans le désert après quelques gouttes de pluie. Au Sahara et dans le désert australien, les arbres verdissent, les fleurs s’épanouissent, les crapauds et autres animaux enfouis dans le sable à l’état larvaire depuis des années sortent de leur long sommeil et se dépêchent de se reproduire, les rivières recréées regorgent de poissons frétillants. Puis le désert reprend progressivement le dessus.
Les arbres jaunissent, les fleurs se fanent, les embryons se cachent, les rivières s’asséchent entraînant dans ce processus destructeur des milliers de poissons asphyxiés.
Rêvons : « Et si de la pluie venait à tomber sur Mars ? Que se passerait-il ? » Cela ne peut évidemment pas se produire, puisque l’eau n’y existe plus en surface ; mais même si cela arrivait, rien ne se produirait, puisqu aucune vie n’y est détectable. Dans le désert terrestre, en dehors de toute pluie, l’existence d’une vie potentielle peut être décelée par des instruments semblables à ceux déposés par les sondes martiennes. Or celles-ci n’ont trouvé aucune indication de vie dormante sur la planète Mars.
Vidéo : Planètes solides
Vidéo démonstrative pour tout savoir sur : Planètes solides
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