Planètes géantes
Les quatre planètes les plus éloignées du Soleil sont en général qualifiées de «géantes». Ce terme traditionnel correspond bien à Jupiter, dont le rayon mesure onze fois celui de la Terre et dont la masse est supérieure à 300 masses terrestres, ainsi qu’à Saturne, presque dix fois la Terre et 94 masses terrestres,. Il convient moins bien à Uranus et à Neptune, planètes intermédiaires, qui mesurent chacune environ quatre fois la dimension de la Terre et dont les masses sont respectivement de 15 et 17 masses terrestres.
Ces planètes ont beaucoup de points communs, en particulier elles possèdent toutes les quatre des anneaux, ceux de Saturne étant les plus visibles. Elles sont toutes les quatre entourées d’un grand nombre de satellites : plusieurs dizaines pour les trois premières, au moins huit pour Neptune. Toutes ces planètes sont le siège d’un important champ magnétique : celui de Jupiter, en particulier, est au moins dix fois plus intense que le champ magnétique terrestre.
Les études récentes des planètes «géantes» du système solaire montrent qu elles ont un cœur solide au moins dix fois plus massif que la Terre tout entière, entouré d’une enveloppe gazeuse qui a globalement conservé la composition de la nébuleuse initiale (essentiellement de l’hydrogène, additionné de 10 % d’hélium et d’une pincée d’éléments lourds). Pour Jupiter et Saturne, qui ont, nous l’avons vu, des masses respectives d’environ 300 et 100 fois celle de la Terre, le cœur solide est petit par rapport à l’ensemble. Cela justifie leur dénomination de « géantes gazeuses » même si ce n’est pas tout à fait exact. Cependant, pour Uranus et Neptune, le cœur solide représente au moins la moitié de leur masse totale. Il est donc erroné de les appeler « géantes gazeuses ». En revanche, elles sont parfois appelées « géantes glacées » ou encore « planètes de glace ».
Vidéo : Planètes géantes
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