Les WIMPs sont farouches , mais elles laissent quand même des traces…
Prenons par exemple les efforts entrepris pour détecter les WIMPs. Aucun récipient ne peut piéger ces particules massives à interaction faible, mais les scientifiques peuvent rechercher la preuve qu’elles sont passées à travers un détecteur. Lorsqu’un WIMP passe à toute vitesse, il réchauffe légèrement l’un des atomes du détecteur, ce qui lui donne un petit peu d’énergie supplémentaire. Ces rencontres sont rares. Un détecteur typique de laboratoire ne repère donc cet événement qu’une fois toutes les x semaines.
Malheureusement, les rayons cosmiques, ces particules énergétiques qui pleuvent de toutes les directions de l’espace, peuvent imiter l’action d’un WIMP. Afin de réduire au minimum l’effet du bombardement de rayons cosmiques, le détecteur est placé dans un tunnel souterrain. La radioactivité naturelle provenant des murs du tunnel pourrait également réchauffer les atomes, donc on blinde le détecteur avec du plomb. Et pour réduire le gigotement des atomes qui devient de plus en plus important au fur et à mesure que la température augmente, le détecteur est refroidi à une température proche du zéro absolu.