Les images électroniques : caméscopes, webcams et CCD

depuis quelques années, de nouvelles techniques de prise d’image sont à la disposition des astronomes amateurs : caméscopes, caméras CCD, appareils photo numériques. Ces techniques génèrent des images électroniques enregistrées sur support numérique. Avantage par rapport à la photographie classique, l’image peut être retravaillée facilement par son auteur chez lui.
Utiliser un caméscope
Si vous possédez un caméscope, vous pouvez l’utiliser pour obtenir facilement des films vidéo de la surface de la Lune, même avec un instrument à monture azimutale.
Vissez votre caméscope sur un trépied photographique. Réglez le zoom au 2/3 de sa puissance. Réglez l’objectif du caméscope en manuel sur l’infini. Munissez votre instmment d’un oculaire de 20 à 40 mm de focale, mais sans renvoi coudé. Pointez la Lune et effectuez la mise au point. Centrez la région que vous souhaitez filmer.
Il suffit ensuite de placer l’objectif du caméscope bien centré derrière l’oculaire, mais sans qu’il touche celui-ci. Une distance de 1 centimètre est un bon compromis. Si la caméra est bien alignée, vous devez obtenir une image assez nette dans le viseur. Terminez la mise au point avec le porte-oculaire de l’instrument et déclenchez l’enregistrement. Vous pouvez modifier le grossissement en changeant l’oculaire plutôt que la focale du zoom.
À cause de la rotation de la Terre, vous ne pourrez filmer que des séquences de 30 secondes environ. Réalisez-en plusieurs de différentes régions chaque soir et vous serez surpris des résultats en les visualisant sur votre
téléviseur. Si la monture équatoriale motorisée de votre instrument supporte le poids du caméscope, n’hésitez pas à bricoler un support qui attachera celui-ci au tube de l’instrument et permettra un alignement sûr et des prises de vue plus longues.
En ce qui concerne les appareils photo numériques de prix abordable, précisons tout de suite qu’ils ne sont pas actuellement facilement utilisables en astrophotographie, car leur objectif n’est pas amovible. Mais, n’en doutons pas, la révolution continue…
De nouvelles venues : les webcams
Nous entrons là dans le domaine informatique. Les webcams sont de petites caméras CCD (sigle pour les mots anglais Charge Coupled Device) de prix très abordable, destinées normalement à la visioconférence. Elles se branchent sur un ordinateur portable pour plus de confort, mais un ordinateur de bureau, moins cher, est aussi utilisable.
Ne croyez pas qu’il s’agisse d’un gadget. Il suffit de contempler les images obtenues par quelques utilisateurs avec des lunettes de 100 mm pour comprendre tout l’intérêt de ces petites caméras.
Enlevez l’objectif et le filtre infrarouge interne d’origine. Puis fixez la webcam sur la lunette à
l’aide d’une bague T par collage ou par vissage. Branchez la caméra sur l’ordinateur et lancez le logiciel d’acquisition d’image livré avec celle-ci. Dès lors, vous pouvez obtenir des images au foyer, ou derrière un oculaire en fixant la caméra comme un boîtier « reflex » sur un raccord astrophotographique. Vous contrôlerez la mise au point directement sur l’écran de l’ordinateur et, comme il n’y a pas d’obturateur mécanique, donc pas de vibrations, vous n’avez pas besoin de pratiquer l’occultation manuelle, les temps de pose étant automatiquement gérés par le logiciel.
Après la séance de prises de vue, vous pourrez utiliser un logiciel de traitement d’image, parfois fourni avec la caméra, pour augmenter les contrastes et faire apparaître des détails plus fins.
Le nec plus ultra : les caméras CCD astronomiques
Attention ! Gros investissement en perspective, car ces caméras électroniques sont onéreuses (de 5 000 à 50 000 francs) et nécessitent des logiciels spécialisés, ainsi qu’une bonne connaissance de la genèse et du traitement de l’image informatique. De plus, ces appareils sont en général prévus pour la photographie des nébuleuses et des galaxies plutôt que pour celle des planètes et de la Lune.
Toutefois, quelques amateurs géniaux ont prouvé qu’une parfaite maîtrise de cet outil permet la réalisation de clichés hors du commun atteignant des résolutions de 0,4″, soit 800 m sur la Lune, rivalisant ainsi avec les meilleurs clichés jamais réalisés depuis la Terre.
À la différence des webcams, la plupart des caméras CCD sont dotées d’un obturateur mécanique, mais celui-ci produit toutefois peu de vibrations. La principale difficulté est d’effectuer la mise au point par clichés d’essais préalables jusqu’à l’obtention de la bonne distance. L’utilisation de ces caméras CCD nécessite l’acquisition d’un micro-ordinateur portable, mais aussi celle d’un diviseur optique et d’un oculaire réticulé spécial facilitant la mise au point et le cadrage.
La mise en oeuvre est assez compliquée et nous renvoyons le lecteur aux ouvrages spécialisés pour plus de détails. Il est conseillé de vous entraîner préalablement avec une webcam avant d’investir dans l’imagerie lunaire à haute résolution par caméra CCD
Si vous possédez un caméscope, vous pouvez l’utiliser pour obtenir facilement des films vidéo de la surface de la Lune, même avec un instrument à monture azimutale.
Vissez votre caméscope sur un trépied photographique. Réglez le zoom au 2/3 de sa puissance. Réglez l’objectif du caméscope en manuel sur l’infini. Munissez votre instmment d’un oculaire de 20 à 40 mm de focale, mais sans renvoi coudé. Pointez la Lune et effectuez la mise au point. Centrez la région que vous souhaitez filmer.
Il suffit ensuite de placer l’objectif du caméscope bien centré derrière l’oculaire, mais sans qu’il touche celui-ci. Une distance de 1 centimètre est un bon compromis. Si la caméra est bien alignée, vous devez obtenir une image assez nette dans le viseur. Terminez la mise au point avec le porte-oculaire de l’instrument et déclenchez l’enregistrement. Vous pouvez modifier le grossissement en changeant l’oculaire plutôt que la focale du zoom.
À cause de la rotation de la Terre, vous ne pourrez filmer que des séquences de 30 secondes environ. Réalisez-en plusieurs de différentes régions chaque soir et vous serez surpris des résultats en les visualisant sur votre
téléviseur. Si la monture équatoriale motorisée de votre instrument supporte le poids du caméscope, n’hésitez pas à bricoler un support qui attachera celui-ci au tube de l’instrument et permettra un alignement sûr et des prises de vue plus longues.
En ce qui concerne les appareils photo numériques de prix abordable, précisons tout de suite qu’ils ne sont pas actuellement facilement utilisables en astrophotographie, car leur objectif n’est pas amovible. Mais, n’en doutons pas, la révolution continue…
De nouvelles venues : les webcams
Nous entrons là dans le domaine informatique. Les webcams sont de petites caméras CCD (sigle pour les mots anglais Charge Coupled Device) de prix très abordable, destinées normalement à la visioconférence. Elles se branchent sur un ordinateur portable pour plus de confort, mais un ordinateur de bureau, moins cher, est aussi utilisable.
Ne croyez pas qu’il s’agisse d’un gadget. Il suffit de contempler les images obtenues par quelques utilisateurs avec des lunettes de 100 mm pour comprendre tout l’intérêt de ces petites caméras.
Enlevez l’objectif et le filtre infrarouge interne d’origine. Puis fixez la webcam sur la lunette à
l’aide d’une bague T par collage ou par vissage. Branchez la caméra sur l’ordinateur et lancez le logiciel d’acquisition d’image livré avec celle-ci. Dès lors, vous pouvez obtenir des images au foyer, ou derrière un oculaire en fixant la caméra comme un boîtier « reflex » sur un raccord astrophotographique. Vous contrôlerez la mise au point directement sur l’écran de l’ordinateur et, comme il n’y a pas d’obturateur mécanique, donc pas de vibrations, vous n’avez pas besoin de pratiquer l’occultation manuelle, les temps de pose étant automatiquement gérés par le logiciel.
Après la séance de prises de vue, vous pourrez utiliser un logiciel de traitement d’image, parfois fourni avec la caméra, pour augmenter les contrastes et faire apparaître des détails plus fins.
Le nec plus ultra : les caméras CCD astronomiques
Attention ! Gros investissement en perspective, car ces caméras électroniques sont onéreuses (de 5 000 à 50 000 francs) et nécessitent des logiciels spécialisés, ainsi qu’une bonne connaissance de la genèse et du traitement de l’image informatique. De plus, ces appareils sont en général prévus pour la photographie des nébuleuses et des galaxies plutôt que pour celle des planètes et de la Lune.
Toutefois, quelques amateurs géniaux ont prouvé qu’une parfaite maîtrise de cet outil permet la réalisation de clichés hors du commun atteignant des résolutions de 0,4″, soit 800 m sur la Lune, rivalisant ainsi avec les meilleurs clichés jamais réalisés depuis la Terre.
À la différence des webcams, la plupart des caméras CCD sont dotées d’un obturateur mécanique, mais celui-ci produit toutefois peu de vibrations. La principale difficulté est d’effectuer la mise au point par clichés d’essais préalables jusqu’à l’obtention de la bonne distance. L’utilisation de ces caméras CCD nécessite l’acquisition d’un micro-ordinateur portable, mais aussi celle d’un diviseur optique et d’un oculaire réticulé spécial facilitant la mise au point et le cadrage.
La mise en oeuvre est assez compliquée et nous renvoyons le lecteur aux ouvrages spécialisés pour plus de détails. Il est conseillé de vous entraîner préalablement avec une webcam avant d’investir dans l’imagerie lunaire à haute résolution par caméra CCD