Les fenêtres atmosphériques
L’oxygène présent dans l’atmosphère terrestre est essentiel à la vie humaine. Il est évidemment prépondérant pour la respiration, mais il joue un autre rôle tout aussi important pour notre survie. Dans la haute atmosphère, entre 15 et 35 kilomètres au-dessus du sol, l’oxygène se transforme en ozone sous l’action des rayons ultraviolets du Soleil. Grâce à cette délicate chimie atmosphérique, la couche d’ozone devient elle-même un bouclier protecteur contre les rayons nocifs. Les géophysiciens ont montré que ce bouclier d’ozone s’est mis en place il y a environ 700 millions d’années, ce qui est relativement récent, en comparaison de l’âge de la Terre. La présence de cet ozone était nécessaire pour permettre le développement de la vie telle que nous la connaissons actuellement.
L’atmosphère actuelle de la Terre arrête la majeure partie des rayonnements qui arrivent de l’espace. Les ultraviolets, les rayons X et les rayons 7, tous aussi dangereux les uns que les autres, sont presque intégralement bloqués, fort heureusement pour nous. Il en va de même des rayons infrarouges. Seuls pénètrent jusqu’à nous les rayons visibles, du rouge au violet, ainsi que les ondes radioélectriques, dont les longueurs vont du millimètre à la dizaine de mètres. Ce sont les « fenêtres atmosphériques1 ». Plus précisément, les rayons qui peuvent traverser l’atmosphère débordent un tout petit peu vers l’ultraviolet : il s’agit des UVA qui nous permettent de bronzer au soleil. Mais la majorité des UV, très nocifs, sont arrêtés par la couche d’ozone.
Dans les régions proches de l’Antarctique, comme en Nouvelle-Zélande, il faut particulièrement se méfier des rayons solaires qui traversent une atmosphère appauvrie en ozone. Les marins le savent bien, eux qui n’hésitent pas à y utiliser des crèmes protectrices plus souvent que dans les autres régions du globe. Le « trou d’ozone », formé près du pôle Sud, a tendance actuellement à s’étendre, ce qui est très préoccupant. Heureusement les habitants de la Terre ont pris pleinement conscience de ce problème en bannissant l’usage des CFC (chloro-fluoro-carbures, ou fréon) utilisés dans les vaporisateurs, et qui ont la mauvaise propriété de détruire l’ozone atmosphérique.
Vidéo : Les fenêtres atmosphériques
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