LA COULEUR DE LA MER
Le » grand bleu »
les satellites observent l’océan dans différentes longueurs d’onde, dont celles de la lumière visible et peuvent distinguer les différences de couleur de la mer provoquées par la présence de phytoplancton. Ces différences de couleur sont induites par la concentration en chlorophylle dans je cellules végétales des couches superficielles de l’océan éclairées par la lumière solaire. Plusieurs satellites ont établi des cartes de la couleur de la mer et de ses variations spatio-temporelles.
La carte ci-contre montre le cycle saisonnier de la concentration en chlorophylle du phytoplar observée par le satellite américain SEAW1FS. Les eaux vertes sont riches en phytoplancton, les eaux en sont pauvres. Cette carte présente aussi les variations saisonnières de l’indice de végétation sur les nents, renseignant sur l’étendue et le type de couvert végétal sur les régions continentales. (L’indice de v tation en différence normalisée est calculé à partir de mesures de réflectance, rapport de l’énergie réflé
à l’énergie émise dans certaines bandes de longu d’onde). Les cartes de la couleur de l’océan sonn outil puissant pour étudier la biomasse océan;
Les applications scientifiques sont nombreuses, concernent la compréhension des écosystèmes rrun car le phytoplancton est à la base de la chaîne ali;: taire marine, et surtout l’étude des flux de mat dans l’océan, et le rôle de l’océan dans le cycle gi du carbone à courte échelle de temps. En effet, le pi plancton utilise la photosynthèse pour absorber ] dioxyde de carbone. Son efficacité est très grir car il a une capacité de croissance importante, aux observations de la couleur de l’eau par sa:e on estime à présent à environ 40 gigatonnes la m de carbone fixée annuellement par le phytoplai
Le carbone existe sur Terre sous deux formes : organique et inorganique. Le plus grand réservoir est constitué par les roches sédimentaires (environ 50 millions de gigatonnes), suivi de l’océan qui renferme environ 40 000 gigatonnes surtout stockées dans l’océan profond. Les deux autres réservoirs de surface, la biosphère et l’atmosphère, contiennent respectivement 610 et 780 gigatonnes. Le carbone est échangé entre les réservoirs selon des processus très variés, et sur des échelles de temps d’une grande diversité (de la décennie à plusieurs centaines de millions d’années). Le recyclage du carbone aux échelles de temps courtes est celui qui nous concerne le plus en raison de son influence sur l’évolution actuelle du climat. Ce recyclage est principalement opéré par les processus de photosynthèse-respiration de la biosphère terrestre
et marine. Sur les sept gigatonnes de carbone Gt émises annuellement par utilisation des combu fossiles par l’homme, on estime qu’environ deux Gt C s utilisées pour la croissance de la végétation contins–: et deux Gt C sont absorbées par l’océan, le reste s’accur. j – dans l’atmosphère. En ce qui concerne le comparé-** océanique, la grande incertitude pour le futur concs’– l’efficacité du pompage du carbone par l’océan dc~s climat plus chaud. L’augmentation attendue :î température de l’océan et son incidence sur la prod.m
biologique marine, ainsi que les changements posibles
de la force de la circulation océanique (qui transporte le carbone des couches superficielles vers l’océan profond et inversement) ont des effets encore mal connus puits océanique de carbone.