Astérosismologie
Avant de revenir aux exoplanètes, il est intéressant de s’attarder un peu sur ce que nous apporte la musique des étoiles. L’idée est simple : les sphères vibrantes, comme tous les instruments de musique, donnent des sons complexes, composés de nombreuses harmoniques. Ainsi, un violoncelle qui joue un sol est très reconnaissable à l’audition et peut aisément être différentié d’une flûte qui joue exactement la même note. C’est que la note jouée est composée d’un même son fondamental, mais avec un spectre d’harmoniques très différents.
Plus scientifiquement, il est possible de décomposer un son en toutes ses harmoniques, avec l’aide de techniques appropriées. Les harmoniques excitées et leur intensité respective dépendent de la structure de l’instrument. Il en va de même pour les étoiles : l’étude détaillée des harmoniques excitées donne des informations précieuses sur leur masse, leur température, leur rayon, leur structure interne et leur composition.
Cette technique a d’abord été appliquée au cas du Soleil, l’étoile que nous connaissons le mieux. Elle a pris le nom d’« héliosismologie », ou sismologie solaire. Puis, pour les autres étoiles, c’est devenu « astérosismologie », ou sismologie stellaire . La raison de cette dénomination vient d’une analogie avec l’étude de la structure interne de la Terre. On connaît l’intérieur de la Terre, en particulier les régions de transition, grâce aux ondes sismiques, émises lors des tremblements de terre . Pour le Soleil et les étoiles, la technique est différente, mais l’idée de base est semblable.
Plus scientifiquement, il est possible de décomposer un son en toutes ses harmoniques, avec l’aide de techniques appropriées. Les harmoniques excitées et leur intensité respective dépendent de la structure de l’instrument. Il en va de même pour les étoiles : l’étude détaillée des harmoniques excitées donne des informations précieuses sur leur masse, leur température, leur rayon, leur structure interne et leur composition.
Cette technique a d’abord été appliquée au cas du Soleil, l’étoile que nous connaissons le mieux. Elle a pris le nom d’« héliosismologie », ou sismologie solaire. Puis, pour les autres étoiles, c’est devenu « astérosismologie », ou sismologie stellaire . La raison de cette dénomination vient d’une analogie avec l’étude de la structure interne de la Terre. On connaît l’intérieur de la Terre, en particulier les régions de transition, grâce aux ondes sismiques, émises lors des tremblements de terre . Pour le Soleil et les étoiles, la technique est différente, mais l’idée de base est semblable.
L’héliosismologie et l’astérosismologie ont apporté une nouvelle dimension dans l’étude des étoiles, avec une précision encore inégalée. En particulier, l’astérosismologie des étoiles centrales de systèmes planétaires, comparée à celle des étoiles sans planètes observées, aide à mieux comprendre leurs différences. C’est ici la « recherche en marche », avec beaucoup de potentialités d’avenir.