Un homme averti en vaut deux : la surveillance des géocroiseurs
Voici le plan des astronomes destiné à concevoir un système de protection de la Terre contre les astéroïdes de la fin du monde :
- D’abord, dresser un inventaire des géocroiseurs pour être sûr que nous avons bien localisé, dans notre territoire, chaque objet d’une taille d’un kilomètre ou plus. Il s’agit de ceux qui représentent la plus grande menace potentielle, parce que leur taille est importante et parce qu’ils s’approchent très près de la Terre.
- Ensuite, surveiller ces astéroïdes et déterminer leurs orbites afin de calculer les probabilités que certains d’entre eux entrent en collision avec la Terre dans un avenir proche.
- Puis étudier leurs propriétés physiques afin d’en apprendre le maximum sur leurs comptes.
- Alors, une fois que nous aurons bien compris la menace, construire un missile pour la neutraliser.
Des télescopes spécialisés dans la recherche d’astéroïdes sonl en opération sur plusieurs sites afin d’étudier les géocroiseurs. Vous pouvez visiter leurs sites Web pour voir ce qu’ils ont récemment découvert.
En voici deux des plus importants :
- Le projet LINEAR (acronyme de l’anglais Lincoln New l’.wlli Asteroid Research) à White Sands, au Nouveau-Mexlque, fondé par l’armée de l’air américaine, l’United States Air Force.
- Le projet NEAT (acronyme de l’anglais Near Earth Asteroid f Tracking) de la NASA, dont les observations sont effectuées depuis un observatoire de Hawaii .
Une organisation privée, la Spaceguard Foundation, se consacre à la protection de la Terre contre les astéroïdes tueurs. Ses fondateurs ont peut-être eu les yeux plus grands que le ventre ; il est déjà difficile de protéger les baleines ou les phoques.
Une liste des astéroïdes potentiellement dangereux est tenue à jour par le Centre d’études des petites planètes (Minor Planet Center) .
Il est probable qu’aucun de ces astéroïdes n’a une taille supérieure à 16 kilomètres de diamètre, mais un rocher d’une taille de plusieurs kilomètres qui frapperait la Terre à une vitesse de 40 000 km/h (11 km/s) causerait une catastrophe bien plus dévastatrice que l’explosion simultanée de toutes les armes atomiques jamais construites. Un des rares cas où l’astrono mie ne serait pas amusante du tout.