+ 200 millions d’années : formation des premières galaxies
Après la séparation de la lumière et de la matière, arrive la « période sombre » de l’Univers. Le rayonnement global n’est plus dans le domaine visible, tout devient noir, ou presque. Mais pendant ce temps, les fluctuations s’amplifient dans l’obscurité. Des structures de plus en plus denses grandissent dans l’ombre.
Ici intervient une propriété tout à fait intéressante et unique de la force gravitationnelle : les masses attirent les masses, comme nous le montre l’observation de la chute des corps. Dans le cas de la force électrique, nous avons la situation inverse. Il existe en effet deux sortes de charges électriques, l’une positive et l’autre négative. Des charges de signe opposé s’attirent, des charges de même signe se repoussent. En conséquence, s’il existe quelque part une charge positive, elle s’entoure de charges négatives, ce qui finalement forme une sorte d’écran pour les autres. Ainsi la force électrique ne conduit pas à augmenter démesurément les structures. C’est tout le contraire pour la force gravitationnelle. Il n’existe qu’une seule sorte de masse, et les masses attirent les masses. Une région plus dense que son environnement a tendance à croître, cet effet devenant de plus en plus important à mesure de l’accumulation de matière. Les scientifiques appellent cet événement « effondrement gravitationnel ». Alors naissent les mondes…
Vidéo : + 200 millions d’années : formation des premières galaxies
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