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]]>Les objets des nuages de Oort n’ont pas toujours été exilés dans cette lointaine région sphérique, aux confins du système solaire, à des distances presque stellaires. Ils se sont sans doute formés dans le disque originel, assez loin du Soleil cependant pour que les glaces puissent rester gelées, c’est-à- dire au-delà de cinq unités astronomiques, probablement au niveau des orbites d’Uranus et de Neptune. Ensuite, comme ils étaient très nombreux à naviguer dans le même espace, ils se sont cognés, ont été déviés, éjectés, et ils ont acquis de grandes vitesses, dans toutes les directions. Certains sont tombés vers le centre et ont alors été avalés par le Soleil, d’autres sont partis vers l’extérieur. C’est ainsi que se sont formés ces immenses réservoirs de comètes situés aux confins du système solaire.
Vidéo démonstrative pour tout savoir sur : Comètes
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]]>Au-delà de cet immense disque se trouve une région encore plus mystérieuse appelée « nuages de Oort ». Grâce à leurs études du mouvement des objets célestes et particulièrement des orbites des comètes, les astronomes ont découvert un « réservoir géant » contenant mille milliards d’objets appartenant au système solaire. Contrairement aux ceintures de Kuiper, qui ont la forme d’un disque, ce réservoir est sphérique, comme un immense halo, une coquille qui enveloppe tout le reste, située à des distances comprises entre 40 000 et 100 000 unités astronomiques, c’est-à-dire de l’ordre de l’année-lumière.
Vidéo démonstrative pour tout savoir sur : Le nouveau système solaire : Aller plus loin, encore plus loin
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]]>Nous verrons par la suite que les autres systèmes planétaires connus sont parfois très différents du système solaire, avec des planètes géantes très proches de leur étoile. C’est que, dans ce cas, les planètes ne se trouvent plus du tout à leur position d’origine. Elles ont tourné en spirale en se rapprochant dangereusement de l’étoile centrale, pour se retrouver à leur emplacement actuel.
Dans le système solaire, les planètes ont-elles migré par rapport à l’endroit où elles se sont formées? Les calculs récents montrent que, depuis l’origine, Jupiter s’est légèrement déplacé vers le Soleil, alors que Saturne, Uranus et Neptune ont légèrement migré vers l’extérieur. Ces déplacements permettent de mieux expliquer la composition détaillée de Jupiter en éléments lourds, si la planète s’est formée à une température de 30 kelvins plutôt qu’à sa température actuelle, de 100 kelvins. Uranus et Neptune, de caractéristiques très voisines, sont sans doute nées dans une même région, à environ 15 unités astronomiques du Soleil, pour ensuite migrer l’une à 20, l’autre à 30 unités astronomiques.
Vidéo démonstrative pour tout savoir sur : Migration des planètes
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]]>Comme l’explique André Brahic dans son livre pédagogique Planètes et satellites : «En quelques décennies de la fin du xxe siècle, nous en avons plus appris sur la nature des planètes qu’au cours des quarante siècles qui ont précédé. » Environ 150 missions spatiales vers les planètes du système solaire ont été répertoriées. Toutes n’ont pas réussi, mais beaucoup d’entre elles ont pu «aller voir sur place» et renvoyer vers la Terre de fabuleuses images à haute résolution des sols et des environnements planétaires.
Toutes les planètes du système solaire se déplacent sur des orbites presque circulaires, quasiment dans le même plan, appelé « plan de l’écliptique », qui est aussi celui de l’équateur solaire. Ce n’est pas surprenant : de toute évidence, il s’agit du plan de rotation du nuage de gaz initial d’où sont nés le Soleil et les planètes. Seul Pluton faisait bande à part, avec son orbite aplatie, dans un plan incliné de 17 ° par rapport aux autres. Pluton n’étant plus considéré comme une planète, il n’y a plus d’exception à la règle.
Vidéo démonstrative pour tout savoir sur : Les planètes du système solaire
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]]>La composition de la croûte continentale, qui représente ce que nous avons coutume d’appeler la terre, comprend des composés oxygénés de silicium, d’aluminium, de calcium, de fer, de magnésium, de manganèse, de sodium, de potassium, et beaucoup d’autres encore parmi ceux que l’on appelle les « éléments chimiques », quoiqu’en moins grande abondance. Certains de ces éléments se retrouvent dans les eaux minérales naturelles, en fonction des roches qui les canalisent sous terre avant leur jaillissement à l’air libre. La plupart d’entre eux sont nécessaires au développement et à la santé du corps humain.
Ces éléments ne se sont pas formés sur place. Ils existaient déjà avant la naissance de la Terre, dans le grand nuage de gaz primordial dont est sorti le système solaire. Ils se sont formés au sein des étoiles, bien avant notre existence. Sièges de réactions nucléaires complexes, les étoiles transforment petit à petit la matière en créant des noyaux atomiques de plus en plus lourds. Beaucoup d’entre elles explosent à la fin de leur existence, en rejetant tous ces éléments dans l’espace. Le Soleil et son cortège de planètes se sont formés à partir de matière ayant appartenu à d’autres étoiles dans le passé. Comme je l’ai exprimé dans La Naissance des éléments : l’élément « terre » des anciens est tout sauf élémentaire !
Vidéo démonstrative pour tout savoir sur : L’élément-terre
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]]>La composition de la croûte continentale, qui représente ce que nous avons coutume d’appeler la terre, comprend des composés oxygénés de silicium, d’aluminium, de calcium, de fer, de magnésium, de manganèse, de sodium, de potassium, et beaucoup d’autres encore parmi ceux que l’on appelle les « éléments chimiques », quoiqu’en moins grande abondance. Certains de ces éléments se retrouvent dans les eaux minérales naturelles, en fonction des roches qui les canalisent sous terre avant leur jaillissement à l’air libre. La plupart d’entre eux sont nécessaires au développement et à la santé du corps humain.
Ces éléments ne se sont pas formés sur place. Ils existaient déjà avant la naissance de la Terre, dans le grand nuage de gaz primordial dont est sorti le système solaire. Ils se sont formés au sein des étoiles, bien avant notre existence. Sièges de réactions nucléaires complexes, les étoiles transforment petit à petit la matière en créant des noyaux atomiques de plus en plus lourds. Beaucoup d’entre elles explosent à la fin de leur existence, en rejetant tous ces éléments dans l’espace. Le Soleil et son cortège de planètes se sont formés à partir de matière ayant appartenu à d’autres étoiles dans le passé. Comme je l’ai exprimé dans La Naissance des éléments : l’élément « terre » des anciens est tout sauf élémentaire !
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]]>Comme l’explique André Brahic dans son livre pédagogique Planètes et satellites : «En quelques décennies de la fin du xxe siècle, nous en avons plus appris sur la nature des planètes qu’au cours des quarante siècles qui ont précédé. » Environ 150 missions spatiales vers les planètes du système solaire ont été répertoriées. Toutes n’ont pas réussi, mais beaucoup d’entre elles ont pu «aller voir sur place» et renvoyer vers la Terre de fabuleuses images à haute résolution des sols et des environnements planétaires.
Toutes les planètes du système solaire se déplacent sur des orbites presque circulaires, quasiment dans le même plan, appelé « plan de l’écliptique », qui est aussi celui de l’équateur solaire. Ce n’est pas surprenant : de toute évidence, il s’agit du plan de rotation du nuage de gaz initial d’où sont nés le Soleil et les planètes. Seul Pluton faisait bande à part, avec son orbite aplatie, dans un plan incliné de 17 ° par rapport aux autres. Pluton n’étant plus considéré comme une planète, il n’y a plus d’exception à la règle.
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